Les 7 cités
Il y a dans le monde connu les empires et les royaumes, ces vastes étendues de territoire avec leurs montagnes sauvages, leurs campagnes, leurs villes et leurs villages, et leurs capitales. Et puis il y a les cités-libres, dont la population peut atteindre celle d’un royaume, et les richesses dépasser celles de plusieurs empires. Les cités-libres sont à l’avant du monde comme la figure de proue est à l’avant du navire.
Une cité-libre est une ville autonome, qui possède son propre gouvernement, frappe sa propre monnaie et offre sa propre citoyenneté. Pour maintenir cette indépendance face à ses voisins, il faut qu’elle soit puissante. La puissance d’une cité-libre est d’abord financière, car elles se situent à des carrefours commerciaux stratégiques. Une cité-libre, c’est aussi un supplément d’âme, un magnétisme indescriptible qui attire à elle voyageurs et marchands comme la lanterne attire les papillons de nuit.
Le monde connu possède sept cités-libres, toutes différentes, toutes autonomes, et pourtant… Quel prince pourrait nier avoir subi des pressions de la part des six autres lorsqu’il veut s’en prendre à la septième ? Pourquoi la guilde des oiseleurs et leurs créatures ailées n’assurent-elles la liaison qu’entre ces cités, et pas avec les autres villes ? Pourquoi ont-elles toutes en commun de posséder les noirs secrets du passé ? Leur puissance n’est-elle que commerciale ?
Les sept cités-libres :