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| e Quatrième Âge "Il y a trois sortes d'hommes : ceux qui créent des mondes, ceux qui les explorent et ceux qui les ignorent." Frédéric Mikusek |
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| Depuis plus de 250 ans, le Quatrième Âge s’avance en paix pour les hommes. Les hauts faits d’armes entre les forces du bien et les sombres armées de Sauron, lors des dernières Grandes Guerres de l’Anneau, sont entrés dans la légende. Les voyageurs qui arpenteront ce monde pourront partir à la rencontre des peuples de l’Est, du Grand Continent du Sud et de l’Extrême-Orient. Ces terres sont celles des légendes, les légendes sont le fait des hommes, valeureux ou malheureux. Aujourd’hui, les cités de la Terre du Milieu bruissent de mille rumeurs ; certains voyageurs racontent avoir perçu les bruits sourds du marteau sur l’enclume, sous les montagnes du Nord. Où l’on apprend également que la grande faille qui aurait craché les armées de démons, mi-hommes mi-bêtes, dans ces mêmes régions il y a 150 ans, serait l’œuvre d’un aventurier à la cervelle aussi sèche que ses muscles et que l’on connaissait sous le nom de Yann Baaldùr. « Des contrées du Nord, en passant par de sombres forêts, j’ai poussé en avant jusqu’aux Terres Glacées et suis arrivé dans les terres inhospitalières de Vosgoroth, là où aucun homme n’a foulé la neige et la cendre, où naissent les dragons enfantés par des volcans…». Le récit de Baaldùr n’aurait peut-être pas autant captivé les hommes, si cet esprit corrompu par on ne sait quels maléfices, s’est depuis auto-proclamé « Disciple de Morgoth ». Les sentinelles composées de races ignobles, investissent à nouveau le Mordor. À la tête d’une petite armée composée des hommes-bêtes exécrés par la grande faille et d’une garde rapprochée d’orque à la peau brune et de gobelins des monts du Nord, Baaldùr a d’abord rassemblé ses troupes puis s’est dirigé dans son nouveau royaume, abandonné depuis 250 ans, en Mordor. Maintenant, il se fait appeler Belegur "Le disciple" et aujourd’hui encore son récit ancien, hante les esprits des hommes : « Sur un pic escarpé, j’ai dérobé dans le temple des Valars, la clef du passage… Avant que Manwë, Maître de la Terre ne puisse m’en empêcher, je suis entré dans le grand cercle infini… Là, errant dans les limbes, Mon Maître, m’a trouvé. Il se fait appeler le Dieu de l’obscurité. Il m’a recueilli. » Celui que ses frères, les Valars appelaient jadis Melkor, et qui prit le vocable de Morgoth ou la mort qui chevauche sur le dos des Dragons, narra sa grandeur passée, et Baaldùr professa, à qui voulait bien l’entendre, la puissance de Son Maître. « À la tête de ses armées, ceint d’une couronne de glace et de feu, avec en son centre la première pierre de Silmaril, il dévasta l’ancien monde. Il fut emprisonné dans le puit sans fin pour l’éternité. Mais Morgoth, Mon Maître est rusé. Il m’a déposé à l’entrée du cercle et a ordonné à ses derniers Balrogs, qui dorment dans les entrailles de la terre, la où s’étend son ancienne forteresse de feu, d’ouvrir un passage ; lui ne peut sortir, moi si. J’étais un homme, je suis son disciple ». Notes rassemblées par Pollux dit le Pénible, scribe et aventurier à la cour de Borwo en l'an 254 du calendrier de la Terre du Milieu et du 14 septembre 2005 de celui des hommes du "Nouveau Temps".
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